Mon Expérience avec l'Obésité
Corine, une étudiante courageuse du CMDQ, partage avec nous son expérience avec l'obésité.
Présentations
Je voudrais seulement dire qu’entre 26 et 39 ans, j’ai eu plus de 20 kg de surpoids.
J’ai tenté à quatre reprises de suivre des régimes hypocaloriques accompagnés de progammes de remise en forme et les quatre fois ont échoué, malgré que j’étais suivie…
La cinquième fois fut la bonne. En effet, je m’y suis prise différemment grâce à mes expériences antérieures et des connaissances acquises en faisant de la recherche.
Donc, au cours d’une longue période sabbatique solitaire (2010-2011) prise spécifiquement pour me remettre en forme, j’ai inclus dans ma stratégie d’amaigrissement :
1. – de l’introspection et de la méditation: j’ai donc gardé fermés télé et ordi pour mieux écouter mon corps et ses inconforts physiques subtils que j’avais depuis longtemps été programmée à ne plus écouter (tous mes malaises avaient été catégorisés « imaginaires » ou « anodins »: nausées, ballonnements de l’estomac et des intestins, fatigue constante, migraines, mystérieuses fringales occasionnelles de sucre/sel, mauvaise haleine fréquente, allergies…
Après un mois environ de nourriture dite « saine » et « équilibrée », un premier déclic s’est fait dans ma tête : Coucou! Je ne digérais pas bien certains aliments!
2. – de la marche en forêt, de la course a pied, du yoga, du qi gong, de la peinture, de la sculpture, de l’amour avec un nouveau copain (qui est encore présent);
3. – une diète hypocalorique à base de recettes thai, chinoises…, mais « PAR PALIER ». Je n’ai lu ni entendu nulle part quiconque parler de perdre du poids « par palier », j’y ai pensé par moi-même.
Les Éléments Problèmes
Les laitages sont les premiers aliments que j’ai pu identifier clairement comme à problème. Ils causaient mes nausées post-prandiales ainsi que ma mauvaise haleine, pour ne nommer que ces 2 symptômes.
Le blé a été le 2e aliment que j’ai identifié partiellement comme étant lié à d’autres inconforts, comme rougeurs post-prandiales, ballonnements, crampes…
(C’est compliqué d’enlever le blé de notre alimentation, ce n’est qu’en 2015 que je suis parvenue à complètement remanier mon alimentation au complet. Personne ne m'a aidé sauf mon docteur chinois qui a trouvé le moyen en 2011 de me désaccoutumer du sucre avec sa mystérieuse pharmacopée beaucoup trop sucrée…)
Une Piste de Solution
La méthode par palier dont je parlais plus tôt, ça consiste tout simplement à l’alternance d’une diète hypocalorique et d’une diète calorique normale. Toujours sans laitages et très peu de blé. Après avoir perdu +/-2-3 kg (environ 2 semaines), on se remet à manger juste à notre faim pendant 2-3 semaines. Aussi, on prend soin de conserver notre nouveau poids obtenu (le temps de ressentir que le corps peut à nouveau subir une perte de poids.) Ensuite, on reprend la diète hypocalorique jusqu’à perdre un autre +/- 2-3 kg, et ainsi de suite.
Ça m’a pris environ 12-16 mois pour perdre ma vingtaine de kilos en trop. En écoutant mon corps, je n’ai jamais eu besoin de prendre un produit coupe-faim… Et ça m’a permis d’apprendre à écouter ma faim versus ma satiété…
Ma lutte avec le pèse-personne a pris fin réellement en 2015 lorsque j’ai compris… J'ai fat beaucoup d'analyse empirique personnelle, d’introspection et de comparaison avec les infos existantes sur le sujet. J’ai finalement compris que j’avais des intolérances alimentaires et ce que ça impliquait. Si je voulais rester mince et le plus en santé possible, je devais m’abstenir À TOUT JAMAIS de réintroduire les laitages et le blé dans mon panier d’épicerie.
J’ai compris la définition de génétique et d’épigénétique.
Réflexions
Je sais que l’aspect génétique de l’obésité est un faux débat pour les vendeurs de produits miracles, puisque ce qui est génétique dans l’obésité c’est la façon dont le corps réagit lorsqu’on lui fait prendre des aliments qu’il ne digère pas bien.
En d’autres mots, l’obésité est une des nombreuses complications des intolérances alimentaires négligées depuis longtemps. Et ce, pour toutes sortes de raisons culturelles, psychosociales, économiques, etc.
S’il y a de plus en plus d’obésité, je suis convaincue que c’est à cause de la nourriture indigeste dans les épiceries. En effet, mes parents n’ont jamais été gros… Ils ont commencé à manger des aliments transformés tard dans leurs adolescence, pas à 1 ans… On ne se méfie pas assez de l’innocuïté des produits qu’on trouve dans les épiceries…
Corine
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