Un contexte en mutation, une attente à satisfaire
L’histoire du CMDQ commence dans un cabinet de consultation composé de deux médecins (dont un homéopathe), un naturopathe et le directeur actuel, David Bentata. En 1988, le Collège des Médecins reconnu ce dernier reconnu comme acupuncteur. Ainsi est née l’idée de proposer une structure de formation dans le domaine des médecines douces. En effet, à l’époque, le bureau de consultation recevait des stagiaires venus d’autres écoles. Il y avait une demande constante, dans un contexte de développement d’approches différentes, mais complémentaires.
Ainsi, l’acupuncture avait fait l’objet d’un projet de loi (#25) de la part du Gouvernement du Québec et de l’Office des professions. Ils visaient à intégrer l’acupuncture sous le contrôle de la corporation des médecins du Québec. Ce fut effectif dans les années 80, quand les acupuncteurs ont commencé à prendre des examens. À la même période, l’installation des laboratoires Dolisos et Boiron à Montréal entraina le développement sans précédent de la médecine homéopathique. Cette dernière, exercée par des praticiens non médecins, inspirait la passion dans les cours offerts par différentes écoles et laboratoires du Québec. Le directeur et fondateur du CMDQ fut l’un des pionniers à promouvoir l’acupuncture dès 1979, et l’homéopathie dès 1984.
Dans les années 80, la naturopathie existait, mais beaucoup plus discrètement. Les laboratoires Robert et Fils furent les premiers à fournir des produits naturels de qualité. Pourtant, il fallut attendre la fin des années 90 pour assister à un véritable engouement pour cette pratique.
À ses débuts, le CMDQ offrait une formation dans ses locaux de consultation à raison d’une fin de semaine par mois. Les enseignants avaient gardé à l’esprit la volonté de transmettre un savoir scientifique de qualité pour permettre une collaboration avec les médecins. Une ambition toute légitime puisque trois des enseignants sur quatre faisaient partie du Collège des médecins.
L’enseignement à distance, un choix réfléchi
L’idée de la formation par correspondance est venue un an plus tard. En effet, les enseignants s’aperçurent des difficultés à maintenir un programme de qualité avec un week-end par mois de cours, sans compter les temps de vacances, et les absences dues aux difficultés de transport, etc. Ils ont opté pour l’ajout de manuels de cours, en plus d’ateliers pratiques au Collège. Avec le temps, des améliorations ont été apportés à ces manuels pour en faire une base solide de formation. Ces manuels représentaient, dès 1993, une véritable bibliothèque de référence pour tous les étudiants et enseignants.
Rapidement ce mode d’enseignement s’est révélé performant et adapté, présentant de nombreux avantages. Le succès fut donc au rendez-vous. En effet, les élèves pouvaient:
- gérer leur temps de façon autonome,
- consacrer davantage d’heures d’étude durant la semaine, à la maison ou au travail, en profitant des temps morts, et
- sans subir la contrainte et les soucis de déplacement.
- Les ateliers venaient compléter le savoir-faire.
À partir de ce moment, le Collège a pu accepter des élèves provenant des différents pays francophones. Il a même ouvert une succursale en Suisse, qui s’est développée avec succès durant plusieurs années.
En 1994, le CMDQ a dû s’adapter aux pratiques d’enseignement internationales. Ainsi se crée une harmonisation de chaque cours, module et programme, sur la base de manuels de 45 ou 90 heures d’étude. La moyenne des programmes se situait à 1200 heures d’étude, en plus du cours d’anatomie-physiologie (pré-requis à la formation.)
L’apport des technologies de l’information
Conscient de l’opportunité de performance induite par les nouveaux moyens de communication, le Collège a été parmi les premières écoles à s’intéresser aux technologies de l’information. En effet, dès 1997, le CMDQ met en ligne la première version de son site web et la mise en place d’échanges électroniques. Incontestablement, depuis cette date, la relation pédagogique des étudiants a été améliorée : les communications avec les tuteurs sont plus rapides, plus souples et donc plus spontanées.
En 2000-2001, Un grand nombre d’étudiants anglophones des cinq continents sont attirés par nos nouveaux cours en français. Le CMDQ devient, pour les anglophones, le Alternative Medicine College of Canada.
Aujourd’hui, le Collège compte presqu’autant d’étudiants francophones qu’anglophones. Tous sont encadrés par une équipe d’enseignants, tuteurs et collaborateurs disponibles, motivés et passionnés par les médecines naturelles. Surtout, nos intervenants sont animés du désir de participer à la reconnaissance de leurs étudiants diplômés.