Ces deux activités, apprendre et aider vont de pair. Je l’ai appris dans ma pratique d’acupuncteur et d’homéopathe: on apprend tout au long de sa vie, principalement lorsqu’on est confronté au désir de soigner car l’intuition à elle seule ne suffit pas, il nous faut acquérir la connaissance. Avec le savoir, nous pouvons construire des objectifs réalistes, découvrir ce qui va réussir et ce qui relève d’un domaine plus spécialisé. Nos balises sont claires et nous n’hésitons pas à référer chez le médecin les cas qui relèvent davantage d’un trouble lésionnel que fonctionnel.
C’est exactement ce que j’ai voulu transmettre en créant le Collège des Médecines Douces du Québec, il y a déjà 25 ans. J’ai toujours voulu travailler en collaboration avec la médecine officielle, arriver à utiliser le langage médical et scientifique pour mieux communiquer et considérer nos méthodes comme complémentaires et non opposées à la science occidentale.
À présent, beaucoup de nos étudiants, tout comme nos enseignants et tuteurs, proviennent du monde médical (médecins, chercheurs et scientifiques). Nous nous félicitons aujourd’hui de l’intérêt marqué du monde scientifique pour nos méthodes dites « empiriques ». Mais d’un autre côté, je n’ai jamais pensé que nous devions devenir des « médecins naturopathes », avec un programme de 4500 heures, comme le font (ou aimeraient le faire) certaines écoles ! Nous pensons qu’il faut laisser la médecine aux médecins et la médecine alternative aux praticiens de la santé, avec une formation moins complexe et plus humaine.
Merci pour ces 25 ans
Ma façon de vous dire merci est celle de vous assurer du devoir moral que nous avons envers vous, soit le maintien d’une qualité des cours et notre totale disponibilité envers tous et chacun. N’hésitez pas à me contacter personnellement.