Tout praticien en médecines douces (alternatives) se veut un « aidant ». Cependant, la bonne volonté ne suffit pas toujours. Il est essentiel de développer des connaissances, des qualités personnelles et des aptitudes particulières en plus de celles obtenues dans sa spécialité.
En effet, le diplôme, la compétence professionnelle et les outils utilisés ne garantissent pas la qualité de la relation entre le praticien et le client. Peu importe le champ d’activité, le client est en droit d’attendre une relation privilégiée avec son thérapeute. Cela est fondamental dans la profession des médecines douces. Le praticien a tout intérêt à développer des comportements « d’aidant » pour obtenir la participation de son client et des résultats cliniques intéressants.
Contrairement aux professions comme ingénieur, comptable ou architecte, où la personne même ne constitue pas l’objet direct de la compétence, pour le praticien de santé, c’est précisément l’être humain qui est au cœur de la compétence.
La relation d’aide : Un pilier des médecines douces
La relation d’aide est une étape importante, sinon essentielle, à l’apprentissage de l’aide professionnelle en matière de santé. Elle repose sur des compétences clés :
L’habileté d’écoute
L’écoute active permet de comprendre les besoins et les préoccupations du client, ce qui est crucial pour établir une relation de confiance.
La capacité de spécifier
Être capable de spécifier signifie pouvoir clarifier et détailler les attentes et les ressentis du client, rendant la communication plus efficace.
La congruence
La congruence est une caractéristique centrale de la personne émotionnellement saine. Elle favorise une correspondance entre ce qu’on éprouve intérieurement, la conscience de ce qu’on vit et l’expression de son comportement. L’apprentissage de la congruence est au cœur de la relation d’aide car il en constitue le but ultime pour le client.
L’individu qui a besoin d’aide vit de l’incongruence car il se coupe de son vrai moi dans ses relations avec autrui. Son identité est réduite aux rôles qu’il exerce, créant ainsi l’impression de vivre à côté de lui-même.
L’empathie
L’empathie est en quelque sorte la pierre angulaire de la relation d’aide. Selon Donelson R. Forsyth, psychologue américain, un haut niveau d’empathie provoque des résultats positifs chez un client, tandis qu’un faible niveau d’empathie contribue à retarder son évolution.
Pour développer l’empathie, le praticien doit :
- Prendre du recul par rapport à ses préoccupations personnelles.
- Faire preuve de flexibilité pour plonger dans le cadre de référence du client.
- Être en contact étroit avec ce que le client vit actuellement.
- Se mettre à la place du client, voir le monde comme lui, tout en restant ancré dans sa propre réalité.
La qualité de la relation thérapeutique
La qualité de la relation entre le thérapeute et le client est le pivot autour duquel gravite l’ensemble des soins en médecines douces. Un professionnel de la santé ne peut se contenter d’appliquer des techniques de soins sans développer une relation de confiance avec son client. Cela explique en partie la déception croissante face à la médecine allopathique et le succès grandissant des médecines douces.
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