La goutte est une affection causée par une accumulation d’acide urique dans le corps. De plus, des niveaux élevés d’acide oxalique et d’acide urique peuvent entraîner la formation de calculs rénaux. L’acide urique est également lié à des maladies métaboliques et cardiaques comme le diabète et l’obésité, et peut affecter le cerveau.
Des études montrent que l’augmentation du taux de sucre dans le sang est corrélée à une diminution des capacités cognitives. De même, plusieurs recherches établissent un lien direct entre l’hyperuricémie (taux élevé d’acide urique) et l’atrophie cérébrale, entraînant une baisse des performances cognitives.
Qu’est-ce que l’acide urique ?
L’acide urique est un déchet naturel présent dans le sang, produit lors de la dégradation des purines, qui sont des composants de l’ARN et de l’ADN issus de certains aliments. Une fois dissous, l’acide urique passe par les reins et doit être éliminé par les urines. Si l’organisme ne parvient pas à l’éliminer, cela peut entraîner une accumulation, causant ainsi l’hyperuricémie, avec des problèmes de santé comme des calculs rénaux et la goutte.
Les symptômes de la goutte incluent souvent une inflammation des articulations, notamment celles des mains, des genoux et du gros orteil.
Réduction naturelle de l’acide urique
Il est possible de réduire naturellement le taux d’acide urique. Il est fréquent d’avoir une hyperuricémie asymptomatique sans symptômes de goutte ou de problèmes rénaux. Ce taux élevé peut être lié à l’hypertension, l’obésité, le diabète et la stéatose hépatique non alcoolique.
Évaluer l’acide urique
Il est essentiel de vérifier le taux d’acide urique et d’effectuer une analyse de la protéine C-réactive (PCR), car une hyperuricémie s’accompagne souvent d’une élévation de la PCR. Les valeurs normales d’acide urique dans le sang devraient se situer entre 35 et 70 mg/litre et entre 250 et 750 mg sur 24 heures dans les urines. Un taux élevé de triglycérides peut également indiquer une élévation d’acide urique.
Sources d’acide urique
L’acide urique provient principalement du fructose, de l’alcool et des purines, favorisant l’accumulation de graisse autour de la taille et dans le foie. En temps normal, 30 à 35 % de l’acide urique est excrété par les selles, tandis que 65 à 70 % l’est par les urines.
Les recherches montrent un lien significatif entre un taux élevé d’acide urique et divers problèmes de santé tels que le surpoids, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le déclin cognitif, l’excès de lipides dans le sang, l’ostéoarthrite, l’ostéoporose et le syndrome des ovaires polykystiques.
Facteurs contribuant à l’élévation de l’acide urique :
- Consommation régulière de jus de fruits et de boissons sucrées
- Alimentation riche en sucres
- Utilisation fréquente de xylitol comme édulcorant
- Prise d’aspirine à faible dose ou de diurétiques
- Consommation régulière de bière et d’alcools forts
- Hypothyroïdie
- Prise d’immunosuppresseurs ou de bêtabloquants
- Surpoids
- Hypertension artérielle
- Consommation fréquente de gibier et d’abats
- Consommation élevée de viande rouge et de charcuterie
- Mauvais sommeil et manque d’activité physique
Comment réduire le taux d’acide urique ? Il est essentiel de diminuer la consommation d’aliments riches en purines et d’adapter son alimentation pour perdre du poids si nécessaire. Il est également conseillé d’arrêter les médicaments qui augmentent le taux d’acide urique.
Un exercice régulier est un excellent moyen de faire baisser ce taux. Une étude de 2021 publiée dans Frontiers in Endocrinology démontre que l’exercice modéré est plus efficace pour réduire l’acide urique que des activités de faible intensité ou l’absence d’exercice. Le Dr David Jockers recommande de pratiquer des activités comme la marche, le vélo ou la course au quotidien.
Une bonne hydratation est cruciale, avec un apport d’un à deux litres par jour, voire plus en cas d’exercice physique, pour garantir un bon fonctionnement rénal et un niveau normal d’acide urique. Attention toutefois à ne pas trop pousser l’entraînement, car cela pourrait avoir l’effet inverse.
La vitamine D est essentielle pour abaisser l’acide urique, avec une dose recommandée de 3 000 à 5 000 UI par jour pour les adultes. Un apport insuffisant en zinc peut également contribuer à un taux élevé d’acide urique. Pensez à augmenter votre consommation de vitamine C en mangeant des aliments riches en cette vitamine et en prenant un supplément quotidien de qualité.
Une étude de 2016 dans Clinical Rheumatology indique que le resvératrol peut également aider à diminuer le taux d’acide urique chez les personnes souffrant de goutte. Enfin, la prise régulière de vinaigre de cidre, notamment avant les repas, peut également contribuer à la réduction de l’acide urique.
En résumé, pour maintenir un taux d’acide urique optimal, il est important d’ajuster son alimentation, de veiller à la qualité de son sommeil, de pratiquer une activité physique régulière et d’éviter les médicaments qui peuvent en augmenter le niveau.
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