En France, il y aurait 40 nouveaux cas de Parkinson chaque jour. Cette maladie dégénérative viendrait juste derrière l’Alzheimer et serait la deuxième cause des handicaps moteurs derrière les AVC. Elle est diagnostiquée autour de 58 ans, mais dans 17% des cas, la maladie débuterait avant la cinquantaine. Une fois détectée, la maladie progresse à une vitesse variable. Jusqu’à maintenant, il y a des traitements qui réduisent les symptômes, mais aucun ne guérit la maladie. La maladie est caractérisée par la disparition progressive des neurones d’une région bien précise à la base du cerveau qui fabrique la dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur indispensable dans la coordination des mouvements du corps, de l’humeur et des mécanismes d’éveil. Mais les problèmes ne sont pas limités à cette région, il y a des répercussions sur la production de noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et le GABA.
Est-ce qu’il y a des choses que l’on peut faire pour éviter ou réduire les chances de développer la maladie?
Dormez bien.
Avoir un sommeil réparateur est important pour tous, mais il l’est particulièrement pour les gens qui pourraient souffrir du Parkinson. Vos nuits sont agitées et vos vivez vos rêves comme s’ils étaient vrais? Il peut y avoir un problème.
Buvez du café.
Si vous buvez en modération du café, vous pourriez réduire vos chances de développer la maladie. Mais limitez-vous à 3 ou 4 tasses de café par jour.
Le fer et le calcium seraient coupables.
Selon les recherches, ces deux minéraux pourraient jouer un rôle dans l’apparition de la maladie. Mais comme ils sont également essentiels, on parle ici de modération. Limitez la viande rouge et les produits laitiers.
Prenez soin de votre flore intestinale.
Les scientifiques auraient établi un lien entre la digestion et la maladie de Parkinson. Donc mangez équilibré et surtout veuillez à inclure des fibres alimentaires et des aliments lactofermentés comme le kimchi, le kéfir ou la choucroute crue. Évitez les aliments raffinés et industriels et les sucres rapides qui appauvrissent la diversité de la flore intestinale.
Mangez santé.
Favorisez les légumes antioxydants comme les betteraves, les oignons, les poivrons, le chou, les épinards, les tomates, les aubergines, les pommes de terre, etc. Mangez des fruits : fraises, myrtille, framboises, mûres, oranges, raisins, prunes, bananes, etc. Ajoutez des épices comme le gingembre, le curcuma et la cannelle. Inclure des céréales complètes et réduisez votre consommation de viande rouge et de charcuterie. Finalement, une diète sans gluten, sans maïs et sans produits laitiers serait bénéfique pour les gens atteints de la maladie. Pourquoi ne pas commencer maintenant?
Activité physique.
Minimalement, 30minutes de marche rapide par jour devrait faire partie de votre quotidien. Les exercices à haute intensité (vélo, musculation, course, etc) pratiqués trois fois par semaine sont excellents et ils font partie de tout programme lorsque les gens ont la maladie. Autant commencer maintenant.
Les compléments alimentaires anti-Parkinson.
La vitamine D, la NAC (N-acétylcystéine) et le mucuna ou pois mascate seraient tous de très bons suppléments pour prévenir la maladie ou ralentir son évolution.
Pour tous les détails, lisez l’article sur le sujet écrit par Annie Casamayou dans la revue « Alternatif bien-être » du mois de juin 2018 (No 141) intitulé : Stratégie anti-Parkinson : tout pour éviter la pandémie annoncée.